Cameroun - Série: Qui sont les 11 nouveaux généraux de l’armée camerounaise ? (Fin)
Cameroun - Série: Qui sont les 11 nouveaux généraux de l’armée camerounaise ? (Fin)
Le Président de la République a promu onze officiers supérieurs
dans les corps de la gendarmerie nationale, de l’armée de terre et de
l’armée de l’air.
Ci-dessous les visages et le parcours des nouveaux officiers, compilé par Cameroon Tribune.Toungue Elias: un homme de terrain
Ce fils de Foumban est un « vieux » routier du commandement territorial de la gendarmerie
Une anecdote pour illustrer la personnalité et le professionnalisme du nouveau général de brigade Toungue élias. Quelques minutes seulement avant la tombée du décret l’élevant à cette haute fonction, il était joint par C.T qui recoupait une information relative à un accident de la circulation survenu jeudi dernier au niveau de la falaise de Mbé. Celui qui officiait jusque-là comme commandant de la légion de gendarmeries (Colegion) de l’Adamaoua avoue humblement qu’il n’est pas encore au courant de l’accident, laisse entendre qu’il va recouper l’information et promet qu’il va rappeler une fois en possession des éléments. Deux minutes seulement après l’échange, le Colegion rappelle l’informateur, confirme qu’il y a effectivement eu un accident de la circulation au niveau de la falaise. Il donne tous les détails.
Ensuite, c’est lui qui va recevoir, dans la foulée, un flot ininterrompu de coups de fil. Ses interlocuteurs le félicitent pour sa brillante promotion. Né en 1962 à Yaoundé, Elias Toungue est diplômé de l’EMIA depuis 1986. Le nouveau commandant de la quatrième région de gendarmerie qui a son état-major à Maroua fait partie de la promotion « Rudolph Duala Manga Bell ». Ancien chef de service du Renseignement au SED, il a été tour à tour commandant en second de la légion de gendarmeries du Littoral, commandant de la légion du Sud, avant d’être muté à Ngaoundéré en 2013. Il est également passé par l’École de guerre de Yaoundé. Marié et père de cinq enfants, il est considéré comme un homme de terrain, toujours aux côtés de ses troupes.
Brigadier General Robinson Agha: Spirited People’s Soldier
Illustrious son of Menchum Division, North West Region emerges as a new generation soldier and fine mixer.
It is on virtually every lip in the North West region that Robinson Agha Ndong is a rare soldier. He is calm, soft spoken, gentle, friendly, efficient and solidly by the nation.
He graduated from the National Combined Military Academy (EMIA) in 1984 in the batch of Bravery and Perseverance. He has since criss-crossed the national territory serving the fatherland in respective positions and roles. Among the lot, Brigadier General Robinson Agha has served as an Instructor in the Military training Center, before joining the Presidential Guards Corps. His way up started when he later became the Commander of the 111th Combat Company in Ebolowa before moving forward to serve in the U.N Peace Keeping Mission in Cambodia in 1994. Back in Cameroon, he led Operations and Intelligence services at the 31st Battalion in Kousseri, Far North region and went on to be in charge of Operations as the Chief of Staff at the 21st Battalion in Buea. He also serves at the 8th Military Sector in Bertoua, East region, the 3rd Military Sector in Garoua, North region and the 2nd Military region in Douala, Littoral region. He was commissioned Commander of the 22nd Motorized Infantry Brigade in Bamenda on March 14,2016, the position he held before becoming Brigadier General on June 29, 2017.
Assoualai Blama: le « remède » des preneurs d’otages
Ces derniers mois, le nouveau général de brigade s’est distingué par son investissement dans la lutte contre la grande criminalité dans l’Adamaoua.
«Le colonel est en brousse ». Chaque fois qu’on demandait de ses nouvelles, c’est la réponse qui nous était servie par ses hommes. Dans le langage de l’armée, l’expression « le colonel est en brousse » signifie que le chef dirige une opération sensible dans la forêt. Ces derniers mois, le colonel Assoualaï Blama n’a pas eu de repos dans son bureau situé à l’intérieur du CIFAN de Ngaoundéré. Avec la montée du phénomène de prise d’otages et d’enlèvement de bergers ou de leurs proches dans les villages de la région de l’Adamaoua, son unité, la 31e Brigade d’infanterie motorisée (BRIM), couvrant l’Adamaoua et le Nord est particulièrement sollicitée. C’est donc lui qui allait libérer, avec ses hommes, les otages. Ces actions d’éclat dans le traitement de la grande criminalité lui ont valu le surnom de « remède » des preneurs d’otages et des coupeurs de route.
Sorti de l’Emia en 1987, promotion « Martin Paul Samba », ce natif de Maga, département du Mayo-Danay, région de l’Extrême-Nord, est un militaire rompu à la tâche. Depuis sa sortie de l’École militaire inter armées (EMIA), il a été presque tout le temps sur terrain. Mais après sa formation à l’École de guerre de Yaoundé en 2012, celui qui fait partie du tout premier contingent du Bataillon d’intervention rapide (BIR), passe quelques mois dans les services centraux à l’état-major des armées où il a occupé le poste de chef de division du reste du monde. C’est de là qu’il part en 2014 pour la 31e BRIM de Ngaoundéré. L’officier supérieur va désormais servir à la 41e BRIM, Kousseri. Il est né en 1963
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